09/02/2012

Un peu de philosophie: Qui suis-je?

Après une enfance passée à courir dans les vignes de mes grand-parents et une adolescence sur la French Riviera (ça sonne toujours mieux en anglais), je montai à la capitale afin d'entamer mes études post-baccalauréat. Là, je pus enfin étancher ma soif nippone grâce à l'Inalco, où je découvris de multiples cultures toutes aussi mystérieuses les unes que les autres. Ainsi, j'effectuai une licence de japonais entrecoupée de cours d'hindouisme, d'ethnologie chinoise, d'histoire sociale du Népal... Ce qui est génial dans cette école, c'est que l'on peut papillonner d'une civilisation à une autre et ainsi découvrir des cultures passionnantes.

Pourquoi le japonais me diriez-vous? Aucunement amatrice de manga ou d'animés, ma passion pour l'Asie en général est innée et ma mère m'a toujours encouragé à coup de musique traditionnelle, de chef d’œuvres cinématographiques et de cours de calligraphie. Mais ce fut par une journée ensoleillée de février 2000 pourtant peu propice aux coup de foudre, que mon attrait pour le japonais se précisa. Grâce à Akiko, une amie de mon grand-père, la langue japonaise fut comme une bouffée d'oxygène à mes oreilles (Si tant est qu'une oreille puisse respirer!). Ma décision était prise: un jour, je saurais parler, comprendre, lire et écrire japonais!

         Mais revenons en 2012... Après une licence de japonais et de français langue étrangère, j'appris que l'Inalco avait créé un diplôme de magistère en communication et médiation interculturelle. Malgré mon intérêt pour la langue française et la linguistique, je du me rendre à l'évidence que je n'étais pas faite pour l'enseignement et décidai donc de délaisser le FLE pour entamer un cursus dans l'interculturel, tout en continuant mes études japonisantes...
  Dès lors, la création d'un blog sur mon expérience de jeune parisienne en pleine campagne nipponne me paru une bonne idée pour briser les clichés que beaucoup de gens se font du Japon. Montrer qu'il existe d' autres paysages au-delà des métros surpeuplés et des centrales nucléaires fumantes..



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